La nuit enchantée
Dans la nuit du 24 décembre 2016, dans la ville de Fort-Liberté, tout se déroulait à merveille. C’est le jour de la fête de Noël, l’une des fêtes les plus populaires à travers le monde. Les rues sont remplies de monde, ED’H alimente toute la ville en électricité, toutes les boutiques sont ouvertes, les discothèques sont remplies, les églises aussi avec leurs activités occasionnelles, des individus en voitures et sur des motocyclettes font le tour de la ville, bref tout le monde bouge.
Alors que tout
se passait bien, une nouvelle commence à circuler comme une trainée de poudre
dans toute la ville. Trois individus étaient portés disparus pendant la nuit et
personne ne savait de quoi il s’agissait réellement. Tout le monde essayait de
donner une explication, chacun en donnait une différente. Les uns disaient que
c’était un mort échappé du cimetière, les autres disaient que c’était un zombie
relâché par des malveillants, d’autres parlaient même d’une bête de plusieurs
têtes attaquant tout ce qu’elle rencontrait sur son chemin. Dans une heure, le
nombre d’explication était devenu supérieur au nombre d’habitant de la ville.
Cela commençait à paraître louche.
Graduellement,
les rues commençaient à être désertes. Les radios passent en bouclent des
messages d’alerte, les réseaux sociaux (WhatsApp, Facebook, Telegram, etc.)
sont regorgés de messages d’alerte publiés et partagés par des internautes,
pire certaines assemblées évangéliques commençaient à parler de la fin du
monde. Presque tout le monde rentrait chez eux, sauf les ivrognes et quelques
autres individus qui s’en foutaient de tout cela.
Quelques
minutes avant minuit, la nuit était calme et silencieuse, une cuillère tombait
à l’extrémité sud de la ville qu’on pouvait l’entendre au nord. Mais tout d’un
coup, il y avait un revirement de situation, les personnes disparues ont été
retrouvées. Par la police ? Non. Elles ont réapparu toutes seules et se
moquaient de toute la ville. C’était un canular,
personne n’était réellement disparu. C’était un groupe de jeune à l’esprit tordu
qui faisaient une mauvaise plaisanterie
à la ville.
Dans
l’immédiat, un message de fausse alerte a été diffusé sur tous les canaux.
Certains étaient fâchés, mais la majorité de la population riait et semblait
apprécier la plaisanterie. Tout le monde retournait à leurs activités
respectives et profitait au maximum de la fête jusqu’au lendemain.
Robinson ACHILLE
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